Que dire sur ce film?!??!
Si ma memoire ne me fait pas défaut, ma première approche de ce film n'a pas était le visionnage en lui même, mais plutôt une description des conditions dans lequel il a été tourné, comme pour mieux me convaincre de le visionner.
Quand on sait dans quels situations (plus folle les unes que les autres) le réalisateur, le staff technique, les acteurs... se sont retrouvés, on apprécie d'autant plus et on ne peut être qu'admiratif devant l'acharnement et le travail de Francis Ford Coppola.
La caméra nous transporte littéralement dans cette ambiance macabre et malsaine et les jeux d'acteurs...les jeux d'acteurs sont époustouflant.
Un seul mot: Foncez!!
Foncez voir ce film.
L'une des scenes cultes de ce film et bien évidemment le fameux "I love the smell of napalm in the morning".
Je ne saurais vous dire combien de fois j'ai regarder cette scène et à chaque fois je me posé la question: Qu'est ce que le lieutenant-colonel Bill Kilgore (Robert Duvall) à voulu dire par : "Someday this war's gonna end".
Phrase innocente aux premiers abords, surtout quand on vient d'entendre le monologue qui la précède, mais qu'est ce que Coppola a voulu nous faire passer comme message?
Je me lance.
Selon moi, le lieutenant colonel Bill Kilgore (Robert duvall) est terrifié à l'idée que cet guerre s'arrête!!! Cela signifiera pour lui redevenir quelqu'un de normal et reprendre une vie normal.
Mais comment redevenir normal après avoir connu et vécu les atrocités de la guerre?
Comment redevenir normal après avoir infligé tant de souffrances à des gens?
Je pense que le lieutenant c'est rendu compte de l'énormité de ça phrase précédente. Parce que, qui de normalement sain d'esprits citerais l'odeur du napalm comme odeur qu'on aime sentir le matin?
Le lieutenant est tellement ancré dans cette folie meurtrière et sanguinaire, ancré dans ce qui peut être considérer véritablement comme le plus grand fiasco des campagnes militaires de l'Amérique moderne, qu'un retour à la réalité semble impossible pour lui.
Le lieutenant prend tellement de plaisir à faire cette guerre, à faire le mal autour de lui qu'il craint un retour à la réalité normal.
Peut on l'imaginer dans une file d'attente chez son boulanger?
Pourrais ton encore le voir à une partie de pêche avec son fils, apprécier ce calme apaisant qu'un lac peut nous procurer?
"My film is not a movie, It is not about Vietnam, It is VIETNAM."
Francis Ford Coppola