Une œuvre bien ficelée sur la condition humaine

J'ai adoré le monologue de Kurtz où il parle de sa conception de la morale avec un ton à la fois détaché et captivé par sa propre réflexion.

Je trouve son cheminement intellectuel valide dans le sens où la violence cachée, l'angoisse, les quiproquos dévastateurs au quotidien sont suffisants pour plonger quelqu'un dans un état proche de la folie, le faire souffrir au point où il ne sait plus, en toute bonne foi, distinguer le bien du mal, et qu'il ne reste que l'acceptation froide de "ce qui est", sans jugement ni raisonnement, qu'il n'y a plus rien qui compte à part "ce qui doit être fait".