Mel Gibson nous pond ici rien de moins qu'un des meilleurs survivals jamais filmé, mais pas que !
Car la menace auquel le héros doit cette fois échapper n'est ni une bande de joueurs de banjo consanguins, ni un type qui porte un masque de peau humaine, ni un extraterrestre venu d'une autre planète pour se faire un tournoi de chasse privé.
Le monstre ici est la civilisation. Cette bête qui annihile l'individu, et amène dans son sillage la politique, la corruption, l'esclavage, le meurtre, le fanatisme et la superstition. Le héros va devoir lui échapper pour retrouver sa famille et tenter de trouver une nouvelle vie.
En nous présentant les derniers jours de cette civilisation, Gibson nous fait ressentir les travers de la notre, sans jamais que sa métaphore ne tombe dans la grossièreté. Le tout appuyé par une mise scène tout simplement hallucinante, un découpage d'une précision et d'une efficacité redoutable, une violence toujours graphique mais jamais gratuite (contrairement à toue les conneries qu'on a pu lire sur Mel Gibson), des scènes d'action époustouflantes et des acteurs totalement habités, le tout en langue maya.
Un film unique dans l'Histoire du 7e art et l'un des tous meilleurs films de ce début de millénaire. Mel is God.
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