Objectif Lune.
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Jusqu'à peu, je ne connaissais pas ce documentaire, et sa présence dans plusieurs classements de l'année 2019 m'a intrigué ; que dire de plus sur la mission Apollo 11, où on sait que l'Homme a posé le pied sur la Lune ? C'est justement là l'erreur, car la somme de ces archives qui constituent intégralement ce documentaire sont inédites !
En effet, alors que les Etats-Unis étaient dans la conquête spatiale face l'U.R.S.S., la Nasa a eu en quelque sorte budget illimité pour rendre concret le rêve de John Fitzgerald Kennedy, à savoir qu'un Américain posera en premier le pied sur la Lune. Qui dit grands moyens dit tournage de milliers d'heures d'archives, et au format 65 mm, ce qui est d'habitude l'apanage des superproductions !
Le fait est que ces documents resteront inédits, jusqu'à ce que le documentariste Todd Douglas Miller y tombe dessus et, avec l'aide de la Nasa, va restaurer ces archives vidéos et audios, du décollage d'Apollo 11 jusqu'à son retour sur Terre 8 jours plus tard. Pour le 50eme anniversaire de la mission, on ne pouvait pas rêver mieux.
Autant dire que les images y sont incroyables ; en terme de restauration d'archives, un pas a clairement été franchi, car on se croirait projetés en 1969, à la fois à côté de l'équipage, du poste de commandement, du public venu se ruer en masse loin du pas de tir, et bien entendu, sur la Lune.
J'ai dû passer les 93 minutes la bouche ouverte, avec des images très fortes, aussi bien le décollage, où on sent presque physiquement les milliers de tonnes de poussées de la fusée, expulsant des flammes de partout, que la forte émotion des gens de la Nasa et des badauds, le tout sous une chaleur harassante. Il y a quelque chose de l'ordre de l'espoir qui est là dans ces vidéos, un rêve sur le point de devenir réalité... C'est parfois contrarié par les ordres du commandement, où l'équipage devait faire telle action précise, et parfois au millimètre près, comme l'atterrissage sur la Lune, qu'on vit comme un grand suspens, jusqu'à cette fameuse phrase de Neil Armstrong.
Un dernier point sur la bande originale de Matt Morton, qui marque elle aussi les esprits, puisque le compositeur s'est évertué à utiliser des instruments de 1969, d'où cette impression d'utiliser de la musique d'époque.
On peut râler sur le fait que ça ne dure que 93 minutes, qu'on voit à peine la vie de l'équipage une fois sortie du sas de décompression (où ils sont restés 18 jours confinés de peur de transmettre des maladies venues de l'espace), mais c'est tout simplement fantastique.
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Créée
le 7 janv. 2020
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