Cela faisait un bon moment que tout le monde avait oublié Eddie Murphy, le comique afro-américain ne tournant depuis les années 2000 que dans des comédies de bas étage ou plutôt pour ainsi dire des navets que personne ne veut voir (Espion et demi, Pluto Nash, École Paternelle…). Tout le monde avait donc cette image d’Eddie Murphy toujours souriant avec son rire éternellement mémorable, cet Eddie Murphy dont la seule réussite de cette décennie était le doublage de l’Âne dans Shrek…
Et pourtant, le revoici en 2008 dans deux comédies de Brian Robbins plutôt bien réussies, la première étant Norbit, où il rejoue la carte du dédoublement à l'écran et continue de se moquer des obèses, la seconde Appelez-moi Dave. Dans cette celle-ci, un agréable mélange de L’Aventure Intérieure et de Starman, l'ex-Flic de Beverly Hills campe un cyborg des plus attachants où vit en lui toute une communauté contrôlant ses moindres faits et gestes et à la recherche de sel pour repartir sur leur planète d'origine.
Rien de très mirobolant au niveau du scénario mais le tout reste plaisant, certains gags et autre situations devenant vite amusants, l’acteur balançant son plus gros sourire tout le long du film en essuyant des situations cocasses mais déjà vues du cyborg qui essaie de se comporter comme un humain normal. Bien moins stupide qu'il n'y paraît et surtout beaucoup moins vulgaire que les précédentes frasques de l'acteur, Appelez-moi Dave demeure sans conteste le dernier bon film d'une ancienne star de la comédie américaine aujourd'hui bien déchue.