Le ver est dans la pomme.
Vu dans la foulée de sa sortie, je garde un bon souvenir du premier film d'Appleseed, notamment grâce à l'utilisation du cell shading. Pour cette suite, découverte plus de sept ans après sa sortie cinéma japonaise, c'est beaucoup plus discutable, en grande partie à cause de la technique. Ici, les producteurs ont voulu proposer davantage de CGI, et moins de cell shading, et il faut dire que c'est très moche, proche de cinématiques PS2. Ah oui, les épaules carrées, les yeux sans vie ça pique les yeux ! Rétrospectivement, c'est même moins intéressant visuellement que le premier Appleseed.
Par contre, et là où ça sauve le film de la médiocrité, c'est la patte apportée par John Woo en tant que producteur. On voit très rapidement son style, entre les lâchers de colombes, les personnages qui tirent avec deux pistolets en croisant les bras, sans oublier le thème de ce film qui est l'identité, déjà abordé dans Volte/Face.
A part ça, c'est sans intérêt, sans originalité aucune, et comme on dit, un film de trop.