Ce troisième film de la "trilogie" de Lucas Belvaux est le plus beau. D'abord parce qu'il est le plus noir et désespéré. Ensuite, parce qu'il offre bien évidemment une nouvelle perspective sur les événements vus (vécus) dans les deux premiers films, leur conférant une dimension tragique supplémentaire et donc une nouvelle profondeur. Enfin, parce qu'il offre au très beau personnage joué par Gilbert Melki une rédemption par l'amour, ou mieux, une humanité qu'il avait toujours eu mais que nous n'avions pas su percevoir jusque là. Grâce à ce coup d'éclat (sombre), la trilogie est définitivement bien supérieure à la somme des trois films qui la composent. [Critique écrite en 2003]
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