Ah les DC et ses adaptations ! Ma grande hantise ! Après des films catastrophiques de cette franchise pourtant riche et intense, un nouvel opus sort en salle. James Wan se jette donc à l’eau avec son adaptation d’Aquaman, le super-héros le plus wet ! Déjà aperçu aux côtés de ses comparses de la Justice League, le beau gosse aqueux est toujours interprété par le bestial et ultra sexy Jason Momoa. Je dois avouer qu’en plus d’être mon péché mignon, il me donne l’envie d’aller le contempler sur grand écran. Mais au délà de la beauté visuelle du film et du personnage principal, l’oeuvre a une véritable griffe et un parti pris très surprenant. Tartinant l’image de kistch et d’effets visuels, James Wan arrive pourtant à nous séduire : avec un nanar totalement assumé ! Malgré un humour parfois lourd, et des longueurs évidentes, le réalisateur arrive à nous embarquer dans son imaginaire, et on le voit s’éclater dans un genre qui lui est méconnu.
Le film a des petits trésors disséminés avec parcimonie. Les costumes sont à tomber (Amber Heaaard), le rythme entraînant et la variété de décors parfaitement maîtrisée. Mention spéciale à cette scène signature digne du cinéma de James Wan, cette descente aux enfers teintée d’un rouge flamboyant est d’une beauté époustouflante. Bémol pour la musique surfant encore sur cette vague 80’s, noyée de synthé à outrance…