Hégémonie hydraulique
L'eau. Ses formes, ses mouvements, ses états. Des blocs de glaces arctiques et antarctiques aux parois givrées surplombant des zones aqueuses, des chutes agitées du Venezuela aux caprices d'une...
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le 6 févr. 2020
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Que d'images incroyables, quelle qualité de la réalisation et quelle beauté dans ce documentaire sur l'eau ! Sur le plan de l'image, la maîtrise est totale. Qu'on soit à flanc de glacier, au milieu d'un lac gelée, dans une tempête ou sous une cascade, l'alchimie cinématographique est à son comble. J'avais vu des images sous-marines sous la glace, mais jamais comme celles-ci. Et c'est pareil pour tous les autres objets du film : le génie des points de vue et les jeux avec la lumière nous les rendent méconnaissables. Ces morceaux de nature n'appartiennent qu'au cinéma. C'est une fiction technique, purement rétinienne, et par Aquarela, les contemplatifs de salon se trouveront pleinement réjouis.
Mon regret concerne des choix sur le son. Je trouve l'habillage sonore parfois un peu maladroit et excessif. Quant à la musique, elle n'est pas toujours de mon goût. Les parties électroniques sont parfaites mais le hard rock dans la tempête, non, ça ce n'est pas possible.
Créée
le 27 mars 2022
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