Le duel project selon Kitamura
Le réalisateur d'Azumi ne nous a jamais habitué aux productions d'une grande finesse, et Aragami ne fait pas mentir sa réputation. Partant des contraintes du duel project qui ont donné le très jouissif 2LDK, Kitamura nous sert une réinterprétation disco-poétique d'un conte japonais. Avec des couleurs louches et des symboliques pas évidentes.
Film osé sur le regard du Japon sur le monde extérieur?
Film de sabre qui en envoie plein la vue en pratiquant le mindfuck?
Film d'érudits qui auront saisi les références et tant pis pour les autres?
Au final, on ne sait pas vraiment, et si Aragami reste un film très agréable à voir, ne serait-ce que pour l'exercice de style sous contrainte, il ne bascule dans la catégorie des films à lire de toute urgence qu'à cause de la comparaison à faire avec ce qu'en a fait Tsutsumi.