Recluse blonde
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Aragne est une œuvre troublante. Plongée en apnée dans un univers oppressant dans lequel les contours de la réalité sont des plus incertains, il donne à la...
Par
le 22 sept. 2019
Je rentre dans la salle à la bourre et tout de suite mes capacités olfactives sont mises à rude épreuve : une fragrance de sueur et de renfermé. Pas de doute possible, je suis bien dans la salle des geeks et des otakus. Je suis bien venu voir Argane. Accueillez moi, mes frères.
Saku Sakomto est sûrement un type sympathique tant son univers visuel est à la fois beau, intriguant et déjanté. Seulement, à force de trop vouloir mélanger les concepts, le spectateur s'y perd et ce, malgré la beauté apparente de l'œuvre. Car c'est un peu le défaut suprême du film : fourmiller d'idées brillantes mais ne pas arriver à les faire prendre entre elles. Vous avez, en vrac, la solitude, l'altérité, l'écologie, les expériences interdites, le passage à la vie adulte, les gros insectes sexys, etc. Si le réalisateur s'était concentré sur deux ou trois thèmes, il aurait peut-être fait un film super.
La dimension horrifique bien que présente visuellement peine à faire effet émotionnellement tant la protagoniste m'est antipathique. Ajoutez à ça des personnages bouche trous qui disparaissent aussi vite qu'ils apparaissent, et vous avez un intrigue aussi passionnante et originale que l'histoire des vacances de votre collège de bureau.
Créée
le 13 sept. 2019
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