Paul et ses deux fils vivent dans une ferme isolée où la relative tranquillité du jour laisse place chaque nuit à l'apparition de créatures tueuses venues de nulle part ...
(Arcadian : showing or relating to an image or idea of perfect countryside life ...)
Benjamin Brewer est principalement connu pour avoir réalisé des publicités et des vidéoclips, mais aussi quelques courts-métrages.
Il met en scène son troisième long-métrage après un film de second marché interprété notamment par Nicolas Cage et Elijah Wood.
Film indépendant tourné en Irlande, Arcadian fait le travail de façon linéaire, sans originalité, mais avec un bon nombre d'incohérences.
Le choix de laisser le spectateur sans information concernant les origines des personnages et de la situation est par ailleurs discutable ...
L'interprétation est correcte, Max Jenkins n'est plus l'horripilant Will Robinson de Lost in Space, Jaeden Martell montre qu'il a un certain bagage (avec entre autres Midnight Special, It Chapter Two ou Knives Out ...) et Nicolas Cage campe sobrement un paternel sévère et lassé.
Les dialogues s'accordent avec l'impersonnalité de l'histoire.
La tension est correctement transmise, sans transcendance.
L'hémoglobine est très ponctuellement au rendez-vous.
Les choix de décors et environnement justifient le titre du métrage.
Le cadrage souvent trop serré, erratique et épisodiquement tremblant est désagréable.
Les monstres convainquent, leurs apparitions sont savamment dosées, assez furtives ou dissimulées pour impressionner et montrer une sorte de chiens mutants préhistoriques probablement photophobes aux mouvements extrêmement nerveux.
La musique choisie, tantôt dramatique tantôt pesante, souligne la tension efficacement.
Oubliable.
Il va faire tout noir ...