À Lausanne, un groupe de jeunes femmes queers et féministes se lance dans la réalisation de films pornographiques éthiques et dissidents avec leur collectif “Oil Productions”.
Du porno alternatif et éthique pour une approche de la sexualité libérée des carcans masculinistes et non genrée (à l’extrême opposé du porno mainstream), voilà ce que nous propose le documentaire Ardente·x·s (2022) avec ce collectif suisse où on les suit dans leurs aventures, entre tournages et apparitions télévisées (notamment jusque dans les locaux de la RTS, dans l'émission "Infrarouge" dont le thème était "À l’école du porno?", diffusée en octobre 2020).
Pour son premier long-métrage, Patrick Muroni suit ces jeunes femmes d’une vingtaine d’années dans leur démarche artistique et politique, menée dans la joie et la bienveillance, fin prêtes à prouver qu’il existe d’autres approches de la sexualité que ce que l’on veut bien nous montrer depuis des décennies.
Si le sujet peut s’avérer louable, on regrettera rapidement que le film puisse tourner à vide au point de ne rien raconter ou presque. Représenter les sexualités dans leur diversité était une belle idée, sauf qu’en l’espace de 90min, on n’apprend rien de cette approche du porno éthique.
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