Arena : Les Gladiateurs de la Mort par Splatter_Blood
Amis de la poésie, allez crever en enfer.
Amateurs de gore extrème, de brutalité, de barbarie etde femmes à poils, bienvenue.
"Arena" est donc un film plus ou moins d'anticipation(enfin plus d'action quand même) qui met en scène David Lord, pompier ayant perdu sa femme enceinte dans un accident de voiture, kidnappé et torturé sur les ordres d'un homme d'affaires sadique et lâche(Samuel L. Jackson, prodigieux), qui organise des combats de gladiateurs clandestins et illégaux dans des environnements virtuels.
Très suivis sur internet par tout pleins d'idiots utiles aux quatres coins mondes, ces combats et donc le gore qui en découle sont les stars du film.
Je passerais outre le scénario certes ambitieux mais au final sans intérêt("Ultimate Game", sur un thème très proche, est largement plus interessant bien que bien naze)et son rebondissement final foireux pour me concentrer sur ses personnages aussi stéréotypés que charismatiques et très typés bande dessinée, avec je le répète, Samuel L Jackson qui s'éclate comme un dingue et qui donne envie de le buter à chacunes de ses apparitions et Kellan Lutz, une bonne gueule badass comme il faut et ses combats d'un gore extrème et d'une barbarie tout à rejouissante.
Dans ses combats, ça gicle de partout, et ça fait du bien.
Très proches dans leur approche et leur esthétique de la sympathique série "Spartacus", les combats de gladiateurs, se déroulant dans différents décors virtuels, avec des costumes en adéquation( tenue de Kendo pour le décors asiatique, tenues de gladiateur pour le décors romain, tenues style mad max pour le décors post apo...), on le mérite de pousser jusqu'au bout le concept.
Par exemple à coup de hache, de couteau, de matraque ou à mains nues à la fin quand Lord est sous adrénaline, c'est gore, plein de décapitations en gros plans, plein de hargne, de brutalité et de sadisme.
Le moins de 16 ans n'est pas usurpé, ça non et cela fait plaisir.
Certes, l'ensemble est très con, mais sans prétention et au final divertissant pour qui aime le genre, surtout que l'ambiance à quelque chose de réèlement attachant.
En fait, paradoxalement, le film a beau se faire défoncer par la masse, je n'ai pas le souvenir d'avoir eu si peu honte devant un film qui me demande de poser mon cerveau depuis "Machete".
Pas prétentieux pour deux sous, juste une série B soignée qui va au bout de son sujet.
Et puis, eh, Samuel L.Jackson en roue libre qui te joue un salopard de capitaliste( un noir symbole de la suprématie capitaliste, yeh!) lâche et sans dignité et qui s'en tire à bon compte,je suis obligé d'aimer tellement le personnage est un gros coup de pied à la bien pensance ambiante.