Arès a des faux-airs de téléfilm et même de premier épisode de série. Il pousse un peu sur certains aspects du quotidien et teinte ses personnages d'une couche de caricature. C'est sûr qu'il fait comme il peut, en tournant sous la tour Eiffel ; épinards sans le beurre. Mais c'est pour mieux te manger mon enfant. Il y a une ambiance et surtout il y a une histoire, un scénario campé sur de solides béquilles. Et ça pique dans le paysage pitoyable du cinéma inondé d'un vomi de productions à gros budgets qui ne misent que sur le spectaculaire ! Avec Arès on est davantage dans le registre du grand-père Blade Runner, à qui il rend incontestablement hommage. Bravo ! Avec une étoile de soutien.