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Let's dance !
On a l'impression d'être Julie Andrews dans La Mélodie du bonheur : on est tout seul sur cette colline du "C'était vraiment sympa, Argylle", et on danse gaiment tandis que l'avis global dézingue le...
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le 1 févr. 2024
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Un soft-Kingsman mi-Vaughn mi-Raisin
Le papa de Kick-Ass et de Kingsman nous sort son Argylle. Espèce de monstre de Frankenstein hybride entre espionnage et comédie avec une très large édulcoration de la violence. Argylle pétarade dans tous les sens, cumule les retournements de situations, offre une série de scènes loufoques comme seul Matthew Vaughn sait les filmer. Le cinéaste sait capter le jeu de ses comédiens pour leur offrir l'occasion de cabotiner sur ce qu'ils maîtrisent. Néanmoins, le long-métrage part tellement en cacahuètes que la dramaturgie n'y est absolument pas. Les grands noms se succèdent au casting dans des personnages qui ne sont pas explicités.
Argylle et son monde d'espions est fictif, ok. Mais quid des personnages de Samuel L. Jackson et Sam Rockwell ? Le final ne prend même pas la peine d'expliquer le lien entre réalité et fiction. Elly est-elle vraiment agente ou tout ça se passe dans sa tête ? Elle feint l'abandon de sa saga littéraire qui n'était qu'un leurre pour au final sortir un nouveau livre ?
Le problème central du film c'est qu'à force d'avoir un scénario sous amphétamines, on obtient un gloubi-boulga qui part dans tous les sens. Mais ce gloubi-boulga reste drôle et divertissant... Et c'est tout ce que l'on demande à Matthew Vaughn. Et rien que pour voir Bryce Dallas Howard dans une scène d'action à patiner sur du pétrole, il faut voir Argylle.
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le 7 févr. 2024
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