Avec Armadillo, non seulement Janus Metz se propulse comme le cinéaste le plus couillu de l'année mais aussi livre t'il un documentaire hallucinant, balançant son spectateur en immersion totale pour lui faire vivre pour la première fois la guerre, la vraie, vue de l'intérieur.
Multipliant les passages auxquels on a du mal à croire tant l'œuvre carbure à la seule force du courage de son auteur, Armadillo permet pour la première fois d'être acteur non pas d'une retranscription de la guerre mais de la pure et stricte réalité. On appelle ça un tour de force.