Cela s'est transformé en un cauchemar surréaliste!

Le film commence par une narration de Charlton Heston nous racontant l'astéroïde qui a anéanti les dinosaures. Ensuite, nous obtenons la carte de titre magistrale, "65 millions d'années plus tard". Les scènes suivantes montrent un astronome amateur repérant l'objet. Nous voyons des réunions de haut niveau au Pentagone et à la Maison Blanche. Nous rencontrons Billy Bob Thornton , responsable de Mission Control à Houston, qui fonctionne apparemment comme un bar sportif avec un grand écran pour les fans, mais pas d'alcool. Ensuite, nous voyons des gens ordinaires dont la vie sera changée à jamais par les événements à venir. Tout cela est prêt à l'emploi - il n'y a guère d'idée originale dans le film.

Les films catastrophes ont toujours de petites vignettes de la vie quotidienne. nous parcourons une intrigue secondaire romantique impliquant Liv Tyler et Ben Affleck. Liv joue la fille de Bruce Willis. Ben est le meilleur foreur de Willis (maintenant, maintenant). Bruce trouve Liv dans la couchette de Ben sur une plate-forme pétrolière et poursuit Ben partout dans la plate-forme, essayant de lui tirer dessus. (On pourrait penser que l'équipage serait préoccupé par la semi-destruction de Manhattan, mais cela n'est jamais mentionné après que cela se soit produit.) Des hélicoptères arrivent pour emmener Willis sur le continent afin qu'il puisse diriger la mission de sauver l'humanité, etc., et il insiste pour n'utiliser que des équipages de sa propre plate-forme - en particulier Affleck, qui est "comme un fils". Cela signifie que Liv et Ben ont une scène de séparation déchirante. Qu'en est-il des directeurs de la photographie et de Liv Tyler ? C'est une belle jeune femme, mais elle est toujours photographiée allongée sur le dos, avec son soutien-gorge remontant autour de son menton et beaucoup de rides dans son cou à force d'essayer de voir ce que fait un mec. (Dans ce cas, Affleck chatouille son nombril avec des craquelins pour animaux.) Tyler est évidemment un bénéficiaire de la journée Emmenez votre fille au travail. Elle n'est pas seulement sur la plate-forme pétrolière, mais elle assiste à des séances d'entraînement avec son père et son petit ami, traîne au contrôle de mission et marche sur les pistes d'atterrissage juste à côté de gars portant des combinaisons en aluminium.

Les personnages de ce film disent en fait : "Je voulais dire... que je suis désolé", "Nous ne les laissons pas derrière !", "Les gars, le temps presse !" et "Cela s'est transformé en un cauchemar surréaliste!" Steve Buscemi, un membre d'équipage chez qui on a diagnostiqué une "démence spatiale", regarde la surface de l'astéroïde et ajoute "Cet endroit est comme le pire cauchemar du Dr Seuss." Vite... à quel livre de Seuss pense-t-il ? Il y a plusieurs scènes de lecture numérique rouge, dans lesquelles les bombes se terminent à zéro. Les concepteurs de bombes font-ils cela pour la commodité des spectateurs intéressés qui se trouvent à côté d'une bombe ? Il y a même un rechapage de la scène classique où ils essaient de déconnecter la minuterie, et ils doivent décider s'ils coupent le fil rouge ou le fil bleu. Le film a oublié que ce n'est pas une bombe terroriste, mais une bombe militaire américaine standard, désamorcée par un militaire qui est à bord spécifiquement parce qu'il connaît cette bombe. Un gars comme ça, la première chose qu'il devrait savoir, c'est rouge ou bleu ? " Les plans d'effets spéciaux importants (tels que l'astéroïde) ont une obscurité de détails, et le film coupe avant que nous ayons un bon aperçu. Les quelques scènes "dramatiques" consistent en la récitation sonore d'anciens clichés. Ce n'est que vers la fin, lorsque chaque seconde compte, que le film ralentit : la vie sur Terre est sur le point de se terminer, mais le héros tarde à sauver la planète . Les plans d'effets spéciaux importants (tels que l'astéroïde) ont une obscurité de détails, et le film coupe avant que nous ayons un bon aperçu. Les quelques scènes "dramatiques" consistent en la récitation sonore d'anciens clichés. Ce n'est que vers la fin, lorsque chaque seconde compte, que le film ralentit : la vie sur Terre est sur le point de se terminer, mais le héros sauve la planète