Je ne sais pas ce que Robert Kneppel est venu faire là-dedans. Au moins, il y met du cœur vu comment il se bat. Tout commence dans un champ où un scientifique et son assistante viennent étudier le ciel. Il déboule en tant qu'agent de la CIA sans que je ne comprenne ni pourquoi ni comment il était au courant de leurs présences. "Enquête de routine" dira-t-il. N'allons pas chercher plus loin.
Là, des éclairs géants se manifestent. Des espèces de lassos magnétiques hyper mal faits. Pour montrer que tout tremble autour d'eux, le réalisateur se contente d'agiter la caméra dans tous les sens. C'est la fin du monde soi-disant. Sauf qu'il n'y a pas de "monde". Juste Knepper, sa copine scientifique, son fils geek sachant pirater tout et n'importe quoi et quelques méchants agents gouvernementaux. Et le sort du "monde" est entre leurs mains. On n'est pas sorti de l'auberge.
C'est nul du début à la fin. Mou. Aucune crédibilité scientifique. Il n'y aucune preuve de l'existence de ces trous blancs alors faire un téléfilm d'une heure trente sur du vent, c'est compliqué. Un ratage fauché, un déluge d'explications techniques à dormir debout, un téléfilm catastrophe dans la veine de ceux tournés par Paul Ziller et autres Jason Bourque. C'est la même chose. On ne voit personne. Il y a juste deux ou trois pauvres acteurs de série Z pour rétablir la situation et tout finit bien à la fin et les méchants sont punis. Ce sont juste les phénomènes dangereux qui changent. Zéro.