Un polar tunisien avec une dose de social prononcée avec sa critique sur la société tunisienne 10 ans après le printemps arabe qui avait chassé du pouvoir Ben Ali.
2 policiers, une femme et un homme, mènent une enquête sur des personnes qui se sont immolés par le feu. Ashkal possède une certaine lenteur presque hypnotique sur certains plans (en particuliers ceux filmant les immeubles vides en construction) et ce film se suit sans ennui mais on peut regretter que certains passages s'étirent un peu sans raison, de plus l'intrigue policière est un peu délaissée et tout cela manque de tonus. Si la réalisation est maîtrisée dommage que le scénario reste parfois évasif surtout durant le dernier tiers.
C'est tout de même intéressant à suivre à défaut d'être fascinant.