J'ai mis 4 à ce film, mais en fait il en vaut 2. Pourquoi donc ?
Asphalt Watches raconte le voyage en stop, au Canada, qu'ont fait les deux réalisateurs. Pour ce faire, ils ont opté pour...
1) Une histoire incompréhensible, qui ressemble plus à un voyage sous ecstasy qu'à autre chose. Les dialogues sont super bizarres, parfois dénués de sens et bourrés de private joke n'incluant visiblement pas le public. Les personnages se mettent à chanter n'importe quoi d'un coup, surtout au début. On ne comprend pas la moitié de ce qui est raconté, la seule chose que l'on comprend, c'est le résumé : deux mecs voyagent en auto-stop. Youhou ! Et cette histoire n'est pas aidée par le reste du film puisque esthétiquement, il est doté...
2) D'un graphisme moche. Parce que les dessins sont vraiment moches et ne viennent donc absolument pas aider une histoire déjà mal partie. Les personnages ne ressemblent à rien, mais surtout, surtout, on dirait des dessins réalisés sur Paint par un enfant de cinq ans. Oui oui. Un enfant de CINQ ANS. Une véritable horreur visuelle.
Ajoutez à ce mélange des sous-titres, à l'époque où je l'ai vu (festival d'animation d'Annecy 2014), fait à l'arrache (je vous passe les fautes d'orthographes, les censures d'injures et les phrases laissées en anglais parce que traduire c'est difficile), et vous obtenez le cocktail explosif qu'est Asphalt Watches.
Alors pourquoi 4 et pas 2 ? Parce que cette espèce de délire moche et assurément assumé m'a fait halluciner durant les 45 premières minutes. On a l'impression de voir une grosse blague, et durant cette première partie du film, c'est presque drôle d'assister à ce film, de voir ces chansons sur les burgers et ces dessins tout moches. Et puis, la lassitude vient, parce que le mauvais goût a ses limites, notamment en terme de durée de tolérance.