Morgan Gaines,le roi des tueurs à gages,veut prendre sa retraite pour filer le parfait amour avec sa copine Sophie,une gentille institutrice qui ignore tout de ses activités réelles.Les services secrets qui l'emploient le chargent d'un dernier boulot:exécuter six personnes.Mais le contrat est vérolé car ces cibles sont également des assassins professionnels,chacun étant payé pour tuer tous les autres.Et qui qui va s'en sortir à la fin?Hein, qui?Cette production italo-américaine récente n'est sortie en salles qu'en Italie et dans quelques pays arabes.Sinon c'était direct la VOD aux USA et carrément la diffusion télé en France.Il faut dire que c'est de la série B sans grand intérêt en dépit d'un casting étonnamment huppé.C'est réalisé par le français Camille Delamarre,un pur produit EuropaCorp qui a débuté comme monteur chez Besson avant de shooter deux films d'action pour la firme,les pas fameux "Brick Mansions" et "Le transporteur:Héritage",quatrième épisode de la franchise.Puis il fut aux commandes de la série télé "Cannes Police Criminelle",vue sur TF1 et qui n'est pas non plus une réussite."Assassin Club" débute pas mal,c'est nerveux et très violent,le scénario est intrigant et on voit que Delamarre est rompu à ce genre de thrillers musclés.Mais peu à peu on perd le fil et les raisons de tout ce bordel paraissent un peu confuses alors que les clichés se multiplient.Parce que le truc du killer d'élite qui veut raccrocher et qui devient la proie de collègues mandatés par ses employeurs,on l'a beaucoup vu.Tout comme les patrons de services de renseignements ultra-secrets qui sont des corrompus,des traîtres et des manipulateurs.On est donc un peu perdus entre deux bastons sauvages et quelques fusillades déchaînées.C'est bizarrement le beau gosse malaisien Henry Golding qui écope du personnage du dur à cuire indestructible.Excellent acteur,il ne s'était jusque-là pas illustré dans ce registre,et finalement il ne s'en sort pas mal dans un rôle extrêmement physique,au point qu'on subodore qu'il a dû être doublé sur pas mal de scènes.Le vieux Sam Neill est toujours vert en mentor équivoque aux intentions douteuses,tandis que Noomi Rapace ramasse la mise en grande méchante perverse,manipulatrice et brutale.On voit passer le haïtien Jimmy Jean-Louis en flic ripou,alors que la portugaise Daniela Melchior est bien mignonne en enseignante naïve égarée au milieu des massacres mais fait quelque peu potiche.Note et critique de film de Camille Delamarre publiées précédemment:"Brick Mansions"-3.Moyenne:3,5.