Ce sont des bijoux Hallal dîtes-vous ? Exact : j’ai égorgé le bijoutier moi-même..
Si je vous dis Basil Dearden, pouvez-vous me citer un seul film du réalisateur ?
Celui-ci est son antépénultième et il en a pourtant réalisé beaucoup... Né en 1911, mort en 1971 d'un accident de la route... A force de rouler à gauche...
Ce film a pris un sacré coup de vieux : ça me rappelle les interminables autant qu'infâmes séries TV à la sauce insipide d'Agatha Christie, les variations psychiatriques autour du docteur Watson de ce bon vieux Sherlock, ne sachant pas à l'époque que fumer tue aussi, fut-ce la pipe.
Et pourtant, serait-ce la musique guillerette, le casting intéressant de par sa variété, j'ai renoncé à abréger la fin de la projection.
C'est burlesque mais en ces années de l'informatique reine, ça ne fait plus rire grand monde : en 1969, le genre, même à la Wincester Shire sauce, manquait quand même de piment, de simplicité, d'authenticité...
Actrice de théâtre avant tout, l'héroïne : Diane Rigg n'a jamais convaincu au cinéma...
Malgré une filmographie impressionnante, Olivier Reed reste aussi inconnu pour les français que moi.
Surprise : qu'est allé faire Noiret dans cette galère britannique, surtout en tant que "mère maquerelle" lui qui est dans la vraie vie toujours resté fidèle à la même femme ?
L'année même où "Erotissimo" apparaissait à la 12° place du box office, ce film "no-shocking" faisait bien pâle figure avec 28 088 spectateurs en France.
Je ne voudrais pas vous décourager mais c'est comme le Fanta : ce n'est pas parce qu'on en boit qu'on est fantastique !
De là à assassiner les géniteurs en tous genres de cette production... Pour bons publics pas difficiles.
Arte le 28.08.2022-