Ça faisait des lustres que je n’avais pas revu celui-là, autrefois dévoré sur l’enregistrement VHS, et pourtant c’est dingue de voir à quel point je me rappelais tout. Que ce soit les scènes, les gags, ou les spectacles musicaux, tout est revenu naturellement et sans problème. Et il n’y a pas à dire : Astérix et Cléopâtre est déjà une des meilleures BD de la série, et cette adaptation lui rend totalement justice. Il y a bien sûr tout l’esprit de Gosciny et Uderzo dans ce film, mais on y retrouve aussi tous les ingrédients qui font qu’on adore Astérix : l’humour franchouillard, la caricature de notre société (et encore d’actualité), les comiques de répétitions (que ce soit dans les dialogues ou la mise en scène), les hyperboles, les jeux de mots… Tout y est présent, et c’est un pur régal. Certes, l’animation n’est pas parfaite, mais elle est efficace. La musique avec tous ces différents thèmes et morceaux nous plongent dans de la bonne humeur. Le seul petit défaut du film, dont je ne prends conscience qu’à présent, c’est son rythme très saccadé et très rapide en fait, surtout dans la première partie ; mais bon, au bout d’un moment, on se laisse quand même transporter par l’intrigue.
Je le redis, cela faisait des années que je n’avais pas vu ce film, je crois même que la VHS a dû se perdre quelque part. Mais c’est toujours un plaisir d’y revenir et c’est dingue de se rendre compte à quel point je le connais encore par cœur, et y découvre pourtant de nouvelles choses tout en me régalant comme le gamin que j’étais alors.