« Astérix au service de sa Majesté. », mocheté à la manque.
Sorte de tambouille pseudo-humoristique aussi esthétiquement insultante (tout y est d’une laideur incroyable ! ) envers son spectateur qu’écrite avec des pieds, cet Astérix 4 est une honte et réussit l’exploit de transformer 2 très bons albums de BD en une histoire suicidairement longue et incontestablement chiante. Il n’y a d’ailleurs pas que l’esthétique générale qui soit laide à mourir, tout est moche en large comme dans le détail. Les comédiens s’emmerdent, le spectateur enrage devant tant de talents qu’on envoie se fracasser contre un mur rose à pois verts (tout est laid, je vous l’ai déjà dit ?), les blagues sont sorties de la maison de retraite et visibles à des stratokilomètres, les références ne sont que pâles prétextes et bon sang Simon Astier qu’est ce que t’es venu foutre là dedans ?
C’est bien simple, ce film m’a tellement énervé et ennuyé en même temps que je suis obligé de faire la comparaison avec « Les Schtroumpfs » qui avait allègrement pissé sur le cercueil pas très frais de Peyo. Avec cet Astérix, on y était presque, le dommage ne s’évitant que de peu car on a malgré tout un semblant de respect pour le matériel original. Reste en dehors de ça un film d’une laideur insupportable qui donne le sentiment d’être pris pour un spectateur sans cerveau. Un film qu’on oserait même pas infliger aux anglais.