Sans atteindre le niveau de cynisme et de nullité d’Astérix aux jeux olympiques, ce cinquième épisode est malheureusement plus proche de la médiocrité d’Au service de sa majesté que de la qualité de Mission Cléopâtre. Si Guillaume Canet gère bien les relations d’amitié ponctuées de disputes entre les deux célèbres gaulois (d’autant plus que sa complicité avec Gilles Lellouche se sent), il ne maîtrise absolument pas le tempo comique de ses gags qui finissent par tomber à plat. L’aventure, un brin ringarde mais portée par une sympathique BO de -M-, se suit sans déplaisir, mais elle ne provoque que peu de rires.