Avant cette critique, laissez-moi vous raconter l'histoire du docteur Malcolm.
Alors qu'il rentre chez lui et s'apprête à fêter avec son épouse une vie couronnée de succès, le Dr Malcolm Crowe, qui est psychologue pour enfants, a la surprise de voir l'un de ses anciens patients, Vincent Grey, pénétrer chez lui. Cet homme est dénudé, sous l'emprise d'un stress important, et avec une arme à la main. L'individu accuse Malcolm de l'avoir abandonné à une vie de terreur puis lui tire dessus et se suicide
Quelque temps plus tard, le Dr Crowe fait la rencontre d'un jeune garçon de neuf ans, Cole Sear, qui lui rappelle Vincent Grey au même âge. Comme lui, Cole est régulièrement en proie à des accès de terreur inexplicables, ce qui en fait une proie facile pour les autres garçons de son âge. Devant l'impuissance de sa mère, le Dr Crowe décide de gagner peu à peu la confiance de l'enfant, pour réussir là où il avait délaissé Vincent Grey précédemment. Cet investissement personnel n'est d'ailleurs pas sans conséquence pour son couple, qui depuis l'intrusion de Vincent Grey semble avoir des difficultés notamment au niveau de la communication.
Après plusieurs échanges, Cole révèle à Malcolm qu'il voit des gens morts se déplacer autour de lui. Inconscients de leur état, parfois décédés dans des conditions terribles, ces morts croient continuer à vivre comme si de rien n’était, mais perçoivent la présence du jeune garçon qui interagit et communique avec eux, ce qui ne manque pas de le terroriser. Les allées et venues des esprits se déroulent toujours chez Cole. La température baisse, un froid glacial s'installe. À chaque fois, le petit garçon se réfugie dans une tente, sans comprendre qu'il peut les aider à se rendre compte qu'ils sont morts, et surtout à comprendre ce qui leur est arrivé.
Vous commencez sûrement à vous demander où je veux en venir. Et bien je me suis demandé la même chose devant asteroid city.
Bises