Je sais pas pourquoi mais j'avais un désamour avec Wes Andersson depuis 2 films.
J'avais tellement aimé Budapest hotel, eu l'impression qu'il avait touché la quintessence de son style que ces films d'apres m'avait dérangé. L'ile au chiens... Mouai... The French Dispatch... Non merci franchment. Une forme de vanité émané de ces films pour moi. Alors que depuis son début de carrière chaque films ne faisait que nous rapprocher d'une forme de "perfection wes anderssonienne" qui me fasciné donc de plus en plus.
Là je suis heureux, car j'ai finalement dépasé ce postulat. Je ne cherche plus a savoir ou il peu aller avec son style, si il arrive a se renouveler ou pas. Non là j'ai juste reussi a prendre du plaisir, un plaisir simple, graphique et atmospherique, fait de surprise, de petits rires et d’émerveillement face a ce film.
Je réalise que ça m'avait manqué en faite. Que son style si particulier, reconnaissable en 1 seconde me manquait.
J'ai été heureux de le revoir parlé de l'amérique, de manipulé un aspect vintage qui lui vas comme un gant, de brasser pleins d'acteurs dans un film moins chorale qu'on pourrait le pensé.
J'ai été heureux qu'il plonge dans le deuil frontalement comme a l'époque de Darjeling. Avec toujours ce manque flagran d'émotion ou d’expressivité mais qui arrive quand meme a me parler. Oui ces personnages sont neurasthénique mais ils transmettent quand même des émotions.
J'ai été agréablement surpris de la simplicité de l'histoire et de la l'amusement de la mise en abime.
Avec Wes Andersson on a toujours envie de situer ces films par rapport aux autres et c'est normal on fait ça avec tout les réalisateur vraiment atypique ou leurs films ne ressemble qu'a leurs films. Et donc oui c'est peut pas un GRAND Wes Andersson, mais au vu des films a coté c'est quand meme le film d'un GRAND cinéaste.