Athena par KortoMalalezze

Un peu de 300, un peu de Banlieue 13, deux-trois plans séquence en drone et le Hatik de Wish en De Gaulle d’une cité sur le point de craquer : voilà, vous avez le dernier smoothie de Gravas fils, sauce Netflix. Alors oui, nous avions apprécié la gouaille de Notre jour viendra (2010) porté par la nonchalance de Cassel et des dialogues déroutants. Ce même Cassel faisait encore la différence dans Le Monde est à toi (2017) en ex voyou paranoïaque. Sauf que dans Athena (2022) , pas de Cassel, ni de Leklou, ni d’Adjani. Ni de dialoguants déroutants. En fait, il n’y a pas grand chose comme dans ce kebab que tu prends à Clichy après ton happy hour. C’est vide, c’est fade, c’est cheap. La banlieue souffrait déjà bien assez de ces clichés. Monsieur Gavras on ne vous remercie pas. Côté Romain, on préfèrera Molina ou ceux de l’empire éponyme. Ah, et aussi : il y a le mec du clip de The Blaze - Territory mais bon ça on s’en fout un peu.