Les téléfilms catastrophe sont tellement nombreux qu’on finit par en avoir un peu marre. Et c’est quand même bizarre de filer su peu de budget pour de tels scénarios non ?
Victor et sa femme sont heureux, c’est l’anniversaire de leur fille et Victor doit présenter avec son coéquipier l’activation d’un nouvel accélérateur de particules ultra puissant. Pas de bol, ça foire un poil, ça péte de partout et quand il se réveille, il semble être dans un monde paralléle…
Heureusement, Supercollider a l’avantage de ne pas chercher à mettre trop en avant ses effets spéciaux. Etant donné le budget, c’est une bonne chose. Il va donc passer plus de temps sur un personnage naviguant entre les mondes : Dans l’un, sa femme et sa fille sont bien vivantes, dans l’autres il est divorcé à la suite de la mort de sa fille. Ce qui entraîne des évolutions intéressantes chez ce personnage et donc une histoire pas trop mal écrite qui évite de se vautrer dans le trop plein d’action et de gunfights.
D’ailleurs, dés qu’il y en a, on sent les limites du film car ça devient du n’importe quoi et on se désintéresse complétement du film. Pareil lorsque le complot commence à apparaître et que le « méchant » est prêt à sacrifier la planéte, lui compris donc, pour l’argent. Un peu con non ? Ce qui fait au final de Supercollider un film pas totalement honteux, mais tout de même loin d’être conseillable…