Badasserie et féminisme

A force, je me dis que je devrais faire une liste des trucs que je vois pour faire des compromis de visionnage avec ma douce et tendre.

De l'aventure, de l'action, pas de gore

Voilà, si c'est pas une comédie, il faut des films d'espionnage, des trucs qui détendent, pas qui retendent. Des films qui divertissent et qui n'ont pas besoin de laisser une trace trop forte pour la nuit ou la vie.

Choisi sur la base d'un résumé Netflix (quelle déchéance), on coche ici toutes les cases. Et il faut reconnaître que les scènes d'action sont vraiment prenantes. C'est de la bonne came. C'est en même temps vu 1000 fois et en même temps très réussi.

Une héroïne bad ass

Celle qui regardait ce film avec moi n'a pas une vocation féministe très prononcée (au sens politique du terme, s'entend), mais je constate qu'elle aime bien quand les protagonistes sont des femmes. Ca s'entend, si on peut penser qu'un film a aussi vocation à nous permettre de nous identifier.

Qui pour la blâmer ? C'est clairement le cas : Charlize Theron, actrice et productrice de ce film, est complètement au centre de ce film, sacrée bad ass qui plus est. J'en retiens un côté positif. Quand le marketing sert la cause, ne nous en plaignons pas forcément.

A peine vu à peine oublié

Je dois dire que j'ai oublié l'histoire. J'ai retenu les bastons. Je sais que ça se passe à Berlin, je sais que ça parle d'espionnage, d'agents doubles, mais l'histoire, tortueuse et finalement simple, génère peu de vraies surprises.

La mise en scène et en image est à la fois très efficace et très creuse. Beaucoup de clinquant, visant sans doute à reproduire l'ambiance de la bande dessinée dont est issu ce film.

Un peu vain, se regarde sans déplaisir sauf si on estime que la vie est trop courte pour qu'on s'intéresse à des choses si peu significatives, mais dans le contexte décrit, pourquoi pas.