Une chronique hilarante qui rend un bel hommage à ce surprenant nanar de l'ami Bibendum.
Le scénario est effectivement une salade sans queue ni tête, peuplée avec foison d'incohérences sur tous les plans. Steven nage là-dedans avec son obèse aisance habituelle, enrobé dans sa veste en cuir au bord de l'explosion et tirant des tronches pas possibles. Les combats sont délirants de suspension de crédulité, tout le monde traversant des piliers au moindre choc.
Dommage que la dernière demi-heure se transforme en film de couloir dans les sous-sols d'un prieuré en ruine d'un Bastia qui cache aussi bien des couples parisiens friquées en plein repas 3 étoiles que des Albanais stockés dans des catacombes.
Ce qui est fou, c'est que les effets alien de post-production soient présents alors qu'ils ont bien dû changer le scénario en cours de réalisation. Ou alors ils se sont vraiment fait chier à retourner des kilos de nouvelles séquences pour justifier la transformation en drogués, mais ça signifierait qu'il doit exister quelque part toutes les scènes originales virées. A quand le director from outer space's cut ?
La VF est marrante, même s'il lui manque les fameux accents français de l'Est. Par contre, les références aux Russes dans cette histoire ne doivent pas être présentes ; à aucun moment on ne parle d'une telle organisation pour les dissidents de Majestic.