M. Franz, un ancien marionnettiste, gère une petite fabrique de poupées où, secrètement, il miniaturise les personnes de son entourage pour les transformer en poupées…
Bert I. Gordon est un habitué des Séries B science-fictionnelles, juste après Le Fantastique Homme colosse (1957) et bien avant Village of the Giants (1965), il inverse le processus en rapetissant des humains pour en faire des poupées, voire même des marionnettes.
A la manière de Jack Arnold et son célèbre L'Homme qui rétrécit (1957), La Révolte des poupées (1958) ne réinvente rien mais s’en inspire grandement, tout comme Les Poupées du diable (1936) de Tod Browning.
Le scénario est tout ce qu’il y a de plus classique, le budget modeste se devine et on comprend mieux pourquoi la miniaturisation des personnages et la perspective qui s’en dégage sont aussi peu exploités (les décors sont minimalistes et les protagonistes, une fois réduits, se retrouvent limités à évoluer sur le coin d’une table, avec quelques objets qui font trois fois leur taille).
Côté trucages, on a droit à quelques plans en rétroprojection mais là aussi, il ne faut pas s’attendre à des effets d’optique mémorables, c’est le stricte minimum. Dans l’ensemble, c’est sympathique, mais assez anecdotique (ne vous fiez pas à l’affiche mensongère ou au titre d’origine “Attack of the Puppet People”, il n’y a pas d’attaque ni de molosse effrayant prêt à ne faire qu’une bouchée des minuscules victimes du marionnettiste).
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●