- Attila le Hun - vu en VF sur Youtube via la liste : http://www.senscritique.com/liste/les_films_vus_sur_You_Tube_c_est_pas_bien_mais_c_est_bon/210403
L'histoire débute, lancée par la doublure de Morgan Freeman en voix off. J'apprécie cet acteur dans ce genre de film épique, où je le trouve parfaitement fondu à une ambiance comme celle de - Robin des Bois - aux côtés de Kevin Costner plutôt que - Levity - aux côtés de ... de ... alors je m'enfonce dans le siège espérant que ce film me remplisse de bien être.
Aux premiers abords, la musique qui sort des baffles est pourrie. Il doit y avoir autre chose qui tourne en même temps sur le PC (?), mais ce qui parvient aux oreilles est en total décalage avec ce que l'on nous montre. Persistante et horriblement inadaptée, la bande son couvre l'image de pouasse glissante faisant chuter le récit dans le réceptacle des sauces insipides.
Le personnage principal est démesurément magnifié, ôtant définitivement toute crédibilité à un récit déjà pas fortiche. Attila le barbare aux yeux verts (!!!) se présente poli, raffiné, rasé de prêt puis maquillé de 3cm de fond de teint, bien loin du crasseux que l'on pourrait avoir à l'esprit.
Les batailles, alors les batailles...alors lééées bataiiilllles...
Les acteurs refrènent leurs coups d'épée pour pas blesser le copain, mais on pourra pas leur en vouloir, si la mise en scène était plus juste ça se verrait sûrement moins. La caméra lèche les personnages aux moments clés, se dispensant bien souvent des plans larges pour éviter de montrer qu'ils n'avaient pas assez de pognon (non plus) pour se payer des figurants.
Le bon côté du film est cependant son aspect historique. L'avancée de l'armée d'Attila à travers l'Europe jusqu'à la bataille des champs Catalauniques de 451 du côté de Chalon en Champagne s'appuie sur de vraies références, commes les villes parcourues et/ou écrasées, les personnages principaux et quelques péripéties concernant notamment Aetius le sénatorio-général de l'empire romain.
La fin.
Le film dure 2h50 et se termine en queue de poisson ou tout du moins de façon brutale au regard de ce qui a précédé. Et si ainsi est l'histoire, on ne peut que détester cette équipe de Dicks de nous avoir fait espérer puis attendre tant de temps les superbes images de fou, ne serait-ce que pour honorer la dimension du titre, vecteur d'un thème au potentiel énormissime.
Tout ça est globalement décevant, mais on se console avec le recul en se disant que ça sera mieux dans - Attila le 2 -.
Critique associée : http://www.senscritique.com/film/Levity/critique/18251442