John Huston réussit contre toute attente (n'étant pas le plus fin des réalisateurs, en général) une adaptation fascinante d'une partie raisonnable du chef d’œuvre infilmable (et difficilement lisible) de Malcolm Lowry, "Au-dessous du volcan". En simplifiant les thèmes et en se concentrant sur l'alcoolisme, il choisit de ne pas se perdre dans les fameux délires psychédéliques qui font la réputation du livre, et offre à un Albert Finney au sommet de son Art un personnage inoubliable d'homme perdu, luttant pour retrouver au fond de la nuit une dernière lueur de conscience. [Critique écrite en 1984]