Dolph joue un convoyeur de voitures volées qui est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, en l'occurrence son compère conducteur du camion. Il va devoir fuir la vigilance des flics et prouver son innocence en prenant la fuite dans le désert californien.
Au-dessus de la loi est le premier film réalisé par le chef cascadeur Vic Armstrong, et c'est clairement du cinéma de bourrins, avec cependant un Dolph qui défend bien son personnage, car il n'est pas vraiment une ordure, mais quelqu'un qui veut connaitre la vérité. Même si pour ça il doit dessouder des dizaines de gredins avec des armes aussi variées qu'un fusil à pompe (qui doit contenir 30 munitions par chargeur, ce qui est pratique), un flingue ou, plus rarement à coups de savate. Il a un casting de choix avec les gueules de George Segal (le grand méchant), Geoffrey Lewis, et la très belle Kristian Alfonso, avec qui Dolph aura une aventure durant le tournage. D'ailleurs, il est à noter pour un œil expert que pour les scènes où elle est nue, celles où elle prend une douche, c'est une doublure, car elle n'est jamais cadrée au niveau du visage à ces moments-là.
Mais le film vaut aussi pour sa réalisation hargneuse, qui essaie de tirer le meilleur parti de ce superbe désert californien qui a l'air gigantesque, et avec le clou du spectacle qui est une poursuite automobile entre une Lamborghini et une Ferrari où les voitures manquent à chaque virage de tomber dans le précipice. A l'heure du CGI à gogo, ici c'est de l'action (et de la cascade) à l'ancienne, et ça prend une belle patine avec le temps.
Bien que le scénario soit d'une grande minceur, Joshua Tree est clairement typique de son époque, sans prise de tête, avec un acteur sympa qui n'hésite pas à mouiller sa chemise, on pose son cerveau durant 102 minutes, et que demander de plus ? De l'action comme on aime...