2e division
Ceux qui auront vu Fellini ou Kusturica seront en terrain connu. Un peu trop même, le réalisateur semblant lourdement se donner pour tâche de condenser tous les clichés d'un certain cinéma italien ou...
le 23 janv. 2019
1 j'aime
Voilà un petit film bien agréable, aux accents kusturiciens manifestes. Les personnages sont assez sommaires, mais attachants: Sile le nain, Coriolan le rêveur qui se balade avec des ailes dans le dos, la prostituée grande-gueule, Iancu et Mara les deux amoureux, etc. Le ton est drôle, souvent leste; on boit, on se chamaille, mais on s'entend bien, en définitive. On en oublierait presque que la Roumanie est sous le joug de l'URSS, si ce n'est par quelques signes: les portraits de Lénine, les 2 officiers qu'on croirait sortis d'un congélateur, le père de Mara évoquant ses terres confisquées, les 4 abrutis que le maire tente vainement de changer en hérauts d'une société nouvelle et évidemment plus juste. Pourtant, on sait dès le début (l'usine-fantôme toute de béton en ruines) que ça risque de mal se terminer. Comme nous, les personnages auront quand même eu le temps de s'amuser un peu.
Créée
le 15 oct. 2023
Critique lue 18 fois
D'autres avis sur Au diable Staline, vive les mariés !
Ceux qui auront vu Fellini ou Kusturica seront en terrain connu. Un peu trop même, le réalisateur semblant lourdement se donner pour tâche de condenser tous les clichés d'un certain cinéma italien ou...
le 23 janv. 2019
1 j'aime
Oui, fuyez, car ce film fait honte à ce beau pays qu'est la Roumanie et surtout à sa nouvelle génération de cinéaste émergents. Le film en bref: des villageois sont heureux dans leur bled, boivent,...
Par
le 7 avr. 2015
1 j'aime
Voilà un petit film bien agréable, aux accents kusturiciens manifestes. Les personnages sont assez sommaires, mais attachants: Sile le nain, Coriolan le rêveur qui se balade avec des ailes dans le...
Par
le 15 oct. 2023
Du même critique
"Chasseur blanc, cœur noir" s'inspire des préliminaires du tournage d' « African Queen » de John Huston et s'achève ironiquement lorsque John Wilson (Clint Eastwood), le réalisateur,...
Par
le 6 sept. 2021
3 j'aime
2
"La Corruption" est une satire cinglante et impitoyable de l'Italie de la prospérité retrouvée, où Bolognini fait voler en éclats la figure du “pater familias”, ici un despote sans scrupules...
Par
le 8 mai 2021
3 j'aime
Arnaud Le Gouëfflec et Nicolas Moog ont des parcours éclectiques: à titre d'exemples, le premier a signé une bio de Lino Ventura en BD, avec Stéphane Oiry au dessin ("Lino Ventura et l’œil de...
Par
le 1 oct. 2024
2 j'aime