Dans les années 50, dans un collège religieux, l'arrivée d'un élève rebelle et anticonformiste provoque des tensions. Bellocchio règle ses comptes avec l'éducation religieuse et il ne fait pas dans la dentelle. Ce cinéma contestataire, post 68, a très mal vielli, en général, et Au nom du père ne faillit pas la règle. Caricatural et outrancier, le film dérive vers le délire baroque et burlesque avec peu de continuité narrative. La chose devient rapidement ennuyeuse par son côté répétitif et démesuré, devenant une farce insipide. A retenir tout de même l'interprétation puissante du très charismatique Yves Beneyton, acteur français dont la carrière prit son essor dans les années 70.