Ancien cadre financier en pleine crise de la cinquantaine, Anders a tout plaqué. Femme, travail, routine quotidienne. Afin de retrouver sa liberté et de revivre. Mais voilà : il est désormais totalement paumé, ne sachant que faire de cette liberté retrouvée, entre deux virées dans des magasins de déco pour meubler son nouveau logement tout vide.
Rien de grandement original dans ce drame sur cette crise de la cinquantaine, si ce n'est un critique gentillette des banlieues américaines proprettes. Où tout le monde a une énorme maison, dont le prêt cours toujours des décennies plus tard. Où les parents ont des boulots à la ville, d'où ils font tous la navette, et ont perdu toute connexion avec des enfants qui partent vrille.
L'ensemble est filmé sans fioriture mais de manière professionnelle, et s'appuie surtout sur Ben Mendelsohn. Habitué aux rôles sinistres des blockbusters hollywoodiens depuis les années 2010, il rappelle ici qu'il est aussi un acteur sensible, capable de prestations plus dramatiques. Même si son numéro de loser dépressif est un poil répétitif, la faute au scénario.