Adieu
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Mon cher Albert,
Voilà quatre années que nous nous sommes pas vus dans cette salle. Si noire. Si discret est cet amour imperturbable à travers vents et marais. Aujourd’hui je n’ai plus peur de le dire, de l’annoncer au monde : Je t’aime.
Quatre longues années pendant lesquelles je n’avais qu’un prénom à la bouche : Albert. Et trois mots sur le bout de langue : quand reviens-tu ?
Une frustration de ne pas te voir, une âme grandiloquente pour ne pas rire à tes côtés. Te toucher me manque, l’idée de respirer la sueur sur ta peau est un calvaire et de tout ça, ne rien laisser paraître est comme un Adolphe Marlaux à la poursuite de son futur : un supplice.
A l’idée d’éjaculer sur cette toile, toi, te voir sur 75,6m², je n’en fait qu’une bouffé. Bouffer d’air frais. Ils s’explosent sur ce 75,6 et deviennent néants. Noir, lumière brève, Noir, blancheur se rapproche, Noir (comprenez mort). Oubliez le chemin de Compostelle, la réalité est bien plus sexuelle que ça : un neurone.
Ambiance Charles Spencer, Cirque, Téléfilm pourri du dimanche soir sur France 3. Voilà ces moments forts avec toi mon cher Albert. Mais ce que je retiens de tout ça mon ptit chat bleu, c’est cette volonté d’me faire bander et rire à la fois. Alors bien sur, nul n’est parfait mais peut être qu’un jour, tu me feras de nouveau grimper au lustre comme tu as su si bien le faire il y a quelques années.
Albert, on se retrouve de l’autre côté de la frontière !
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Créée
le 7 nov. 2017
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