Adieu
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le 28 oct. 2017
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Des tranchées de la gloire au registre des morts, pleure le regard d’une jeunesse sacrifiée. Des fusains pour la patrie non reconnaissante. Ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que les fosses communes firent place aux sépultures individuelles. Avec la guerre de 1914-1918, les pratiques d'inhumation seront plus soucieuses de l'individualité du soldat, qui porte désormais une plaque d'identité permettant de l'identifier.Une loi de décembre 1915 institua la mention « mort pour la France » et décréta que la sépulture devint individuelle et permanente et son entretien fut confié à l'État à perpétuité. À l'issue de la guerre, les différents pays alliés procédèrent au regroupement des sépultures dispersées, à la recherche des corps sur les champs de bataille, à l'aménagement des cimetières de guerre et, pour certains, à la restitution des corps aux familles.Le film comme le roman aborde de pratiques soit fictives comme cette arnaque aux monuments ou s’inspire de faits réels comme ce scandale survenu en 1920 où des milliers d’exhumations illégales de soldats morts au combat ont eu lieu , des pratiques peu scrupuleuses, les familles veulent un corps, on leur en fournit un...
J’ai adoré le roman foisonnant, d’une écriture subtile sur la comédie humaine et ses héros sacrifiés.Et en ce qui concerne le film , mes attentes n’ont pas été déçues par cette adaptation et ses personnages qui tentent de survivre malgré tout, dans cette arnaque à la commémoration par une patrie bien peu reconnaissante ; un film plein d’émotions, éclatant de tableaux autant burlesques que baroques et poétiques. Lumineux, fantasmagorique, lyrique , le film nous emmène sur les sentiers de la gloire et les horreurs de la guerre , avec une sublime scène finale. Les masques sont fascinants et le regard de Nahuel Perez Biscayart imprègne tout le film d’une tonalité aussi vibrante qu’émouvante ardente.
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Créée
le 1 août 2024
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