Un James Bond étonnant à plus d'un titre. Ça commençait assez mal avec trois-quarts d'heures pendant lesquels il ne se passe pas grand-chose. Et puis ça démarre et ça n'arrête plus. Pas de gadgets (à part le machin pour forcer le code d'un coffre-fort avec photocopieuse incorporée) et quand il en bricole un pour ouvrir une porte, on lui explique qu'un simple lime à ongles aurait suffi. En revanche nous avons des paysages alpins magnifiques, des scènes spectaculaires (l'avalanche… quand même !) un méchant comme on les aime (Telly Savalas) une James bond girl de première classe (Diana Rigg) Et un final qui nous tombe dessus sans prévenir. Quant à George Lazenby, ce n'est pas Sean Connery, ce n'est pas Roger Moore non plus, mais il n'a pas à rougir de sa prestation. Et puis c'est un vrai James Bond, il aime les belles filles, il couche avec, il boit du Martini et il apprécie même la revue Play-Boy… c'était le bon temps.