Seul James Bond avec une histoire d'amour, seul James Bond sans happy end, seul James Bond avec George Lazenby.

Les scènes de début et de fin, passages obligés du genre, sont les plus belles de la série. Et de loin. La première est touchée par une sorte de grâce poétique : James Bond plongeant dans l'océan, au soleil levant, pour secourir une femme qui tente de se suicider.
La dernière, chut je ne peux rien dire.

Mais que seraient ces scènes sans la plus belle des James Bond girl, Diana Rigg ? La seule sur laquelle un scénariste s'est penché plus de cinq minutes pour explorer son personnage. Magnifique, dilettante, rayonnante, mélancolique, dépressive, James Bond succombera à ce cocktail et l'épousera !
On en fait plus de nos jours des femmes comme ça, c'est moi qui vous le dit.

Quid de George Lazenby, australien de son état ? Ben c'est simple, c'est le meilleur James Bond après Sean Connery. C'est vraiment con qu'il n'ait fait qu'un épisode, alors qu'on s'est tapé vingt-cinq Roger Moore.
Il est classe, bien foutu, manie parfaitement l'humour : bref il a les qualifications requises pour le job. Pour l'anecdote, à la fin de la première scène, George dit : «Ça, ce n'est jamais arrivé à l'autre.» Et paf, dans ta tronche Sean.

Le méchant, c'est Telly Savalas (Kojak pour les incultes), alias l'inénarrable Ernst Stavro Blofeld. Excellent choix de casting aussi.
En parlant de méchant, y'a pas la grosse brute traditionnelle. Petite entorse à la règle.

Les bastons sont super, assez sportives, mais très crédibles. Enfin ça ressemble à des types qui se battent, pas à du cirque.

Les scènes d'action sont chouettes aussi. On est en 1969 donc ça reste propre, ça explose pas partout n'importe comment.
Deux grandes scènes de poursuite en ski (j'adore, ça me donne envie de skier à chaque fois). Y'a même du curling et du bobsleigh pour les fans des JO d'hiver (là je pense à Jérôme).

Et puis l'histoire est bien construite, tout le coeur du film se passe en Suisse. C'est reposant la Suisse. Ça nous change des James Bond, où l'on fait le tour du monde en 80 minutes.

A noter, une demande de démission de James Bond (la première ? En tout cas pas la dernière). Et des clins d'oeil aux épisodes précédents, notamment au générique de début (Au service secret de Sa Majesté est d'ailleurs une des meilleures bandes sons de la série). Pour crédibiliser le tout j'imagine. C'était quand même la première fois que James Bond n'était pas joué par Sean Connery.
Pruneau
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le 1 août 2011

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Pruneau

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