Ozu revival
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le 27 déc. 2014
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Evidemment inoubliable pour sa dernière demi-heure - implacable mais pour le moins provocatrice - qui constitue, à date, l'une des expériences les plus éprouvantes pour le spectateur même le plus cynique par rapport à la violence au cinéma, "Audition" doit heureusement plus sa force à sa construction hallucinée et fascinante d'une histoire d'amour et d'obsession (soit un sujet par ailleurs assez traditionnel dans la littérature et le cinéma nippon). "Audition" transcende largement les frontières de la violence pornographique de la production trash de Miike pour parler de l'impossibilité ontologique de l'homme à comprendre la jouissance féminine, et dénoncer les humiliations subies par les femmes dans la société japonaise. [Critique écrite en 2003]
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le 6 oct. 2016
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