Augustin, roi du kung-fu par Alligator
Quel drôle de film! J'ai halluciné de long en large et en travers. Pendant tout le film, je me suis demandé ce que j'étais en train de voir. Une incroyable découverte. Une curiosité. Un film qu'on n'a pas l'habitude de voir. Et pour cause!
Un deuxième visionnage hier soir ne m'en a pas appris beaucoup plus. Je reste scotché par cette histoire si improbable. Et ce personnage lunaire. Touchant. Qui a bien pu écrire ce scénario et pourquoi? Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'amour si étonnante entre ce mal-foutu social et cette Maggie Cheung paûmée. En tout cas, le film en deuxième lecture m'a un peu plus ému. C'est une jolie et inattendue histoire. Peut-être qu'au niveau du rythme ce n'est pas le nirvana. J'ai bien aimé le jeu de Sibertin-Blanc que je ne connais pas et qui surprend, de par son phrasé, si particulier. Et Darry Cowl s'offre là une prestation soignée, avec un rôle sortant de son ordinaire, un personnage plus assis, pragmatique, si loin du petit prince qui a fait sa fortune... dilapidée.