A Dakar, Satché vit sa dernière journée alors il passe voir des gens qui ont des choses à lui dire sur lui-même, la mort, la vie, la recette du gloubiboulga. Tout ça est très joli et le film enchaîne des portraits en plans serrés plutôt bien fichus. Pour ce qui est du reste, on attend désespérément qu'il se passe quelque chose et on se dit que bordel, quitte à passer une dernière journée parmi les vivants, autant en profiter pour réaliser des fantasmes inavoués et faire des trucs de fou. Mais non, l'autre mollasson attend son heure, patiemment, avec la mine d'un chien battu. Bref, le film s'est distingué au festoche de Berlin mais j'ai dû passer à côté de la philosophie du film.