Parentalité ?
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le 7 avr. 2021
Architecte et animatrice d'ateliers de dessin, Luisa, 40 ans, prend sous son aile Julia, une adolescente enceinte. Le troisième film de la costaricienne Paz Fabrega est à la fois lumineux et mystérieux. Entre Luisa et Julia se noue une relation plus ambigüe qu'il n'y parait, tout du moins du côté de la plus âgée. C'est tout l'intérêt devant Aurora que d'essayer de deviner les motivations profondes de Luisa, dont on a un bref aperçu de la vie plutôt solitaire, dévouée aux autres mais sans doute insatisfaisante. Ce sont aussi les limites du film qui refuse d'expliquer davantage sa psychologie, optant pour la bienveillance plutôt que pour la dramatisation. Simple d'apparence, Aurora est un long-métrage tout en nuances et délicatesse qui s'inscrit parfaitement dans la filmographie d'une des cinéastes majeures d'Amérique Centrale, une région du monde dont les œuvres mériteraient d'être plus largement découvertes, en dehors des festivals internationaux.
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Créée
le 2 févr. 2021
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