Enquête judiciaire et procès au suspense maitrisé, élaborés sur l'ambiguïté des personnages (femme sensuelle et libérée violée par un patron de bar, un tueur militaire revenant de guerre de Corée, un avocat peu occupé car ayant perdu son poste d'avocat général et son vieil ami et ancien confrère désormais porté sur la boisson , le juge Weaver, et enfin l'avocat général et son assistant, ténors de l'accusation.
Le film est tiré d'un roman écrit par le juge (et romancier) Voedker à partir d’un meurtre commis dans une auberge du Michigan. Le procès est basé sur l'opposition avocat de province/procureur de la grande ville et alimentée par de captivantes joutes verbales; 2h40 qu'on ne voit pas passer malgré plus d'une heure de plaidoirie. On peut y voir une satire de l'appareil judiciaire américain. a noter, c'est un véritable juge qui joue le rôle de juge Weaver (Joseph N. Welch, chef du service juridique de l'US Army, celui qui a tenu tête au sénateur Mc Carthy)
La bande sonore est signée Duke Ellington, il est aussi présent à l’écran; on y voit des scènes faisant jouer J. Stewart du jazz au piano.