Les quelques coups de génie de ce film de procès pas comme les autres:
1) la personnalité de l'accusé et de sa femme, suffisamment troubles pour qu'à aucun moment on ne soit convaincu des motifs, pulsions, et véritable rôle de chacun d'entre eux.
2) Se passer de la scène-clef de tout film de procès qui se respecte (les plaidoiries) sans qu'on ne puisse se dire autre chose que "Logique ! Génial"
3) l'utilisation de personnages drôles et intelligents, de chaque côté de la barre (l'avocat et ses "complices", les procureurs, le juge)
4) que la seule chose sûre dès les premiers instants est la réalité du meurtre et de son auteur (leçon: comment tenir 2h30 avec un tel point de départ sans faiblir une seconde ?)
Le pendant des "12 hommes en colère", qui était sorti 2 ans auparavant, sa version "avocat", bouclant la dytique du film de procès parfait.
Brillant, de la première à la dernière image.
PS: non, et puis voir sur la même image James Stewart et Duke Ellington jouer du piano côte à côte, hein, rien que ça...