Lorgnant sur la vague du torture-porn actuelle, saupoudré d'un peu de teen movie et appuyé par un Robert Patrick méconnaissable, Autopsy se révèle être une bonne surprise. Malgré des personnages un peut être trop caricaturaux et une intrigue où les neurones sont aux abonnés absents, le métrage nous livre quelques moments gore d'anthologies (cf. la scène finale avec les organes sur-élevés). De nombreux clins d'œil au genre parsèment le film. Ainsi, on retrouvera Robert patrick piquant son petit sprint habituel à la manière d'un "Terminator" ou encore d'un "The Faculty". Premier film réalisé par Adam Gierasch (scénariste de Mother Of Tears et de Toolbox Murders version Hooper), ce dernier nous prouve qu'il sait aussi bien écrire que tenir une camera et confirme son amour pour le genre. La réalisation n'étant pas exemplaire, il arrive cependant à retranscrire une tension palpable tout au long du métrage et nous livre une violence graphique omniprésente. Loin d'être parfait et très peu original, Autopsy ne prend pas de raccourci et vas droit au but. Il nous propose une descente en enfer, du gore et du film d'horreur décomplexé comme on les aime, rien que pour ça, il serait difficile de passer à côté de AUTOPSY.